Les pompiers et gendarmes ont été une nouvelle fois mis en alerte dans les Alpes-Maritimes après la découverte d'une enveloppe contenant une poudre blanche parvenue à la direction générale des services de la mairie de Biot lundi matin.
Une dizaine d'employés de la mairie ont dû être évacués du bâtiment concerné, par mesure de précaution, après la découverte peu avant 11h30 de l'objet suspect, a confirmé la directrice de cabinet du maire. Aucun malaise du personnel n'a cependant été à déplorer, a-t-elle précisé. Une cellule spécialisée des pompiers était sur place pour effectuer des relevés nucléaires et chimiques, ainsi qu'une cellule spécialisée de la gendarmerie, venue faire des prélèvements.
Le 1er octobre, 18 employés de la poste de Carros, autre commune proche de Nice, avaient fait l'objet d'un examen médical après avoir été en contact avec un pli suspect dont s'était échappée une petite fumée blanche. Un postier avait été pris d'un malaise sans gravité après avoir manipulé ce courrier en provenance de Grande-Bretagne. Les analyses effectuées par le laboratoire de la police scientifique à Marseille ont établi qu'il ne s'agissait pas d'un produit dangereux, comme l'anthrax.
"Il semblerait cette fois, contrairement à ce qui s'est passé à Carros, que ce soit quelqu'un qui ait voulu faire ça intentionnellement. Il faut savoir que s'il s'agit d'un plaisantin, il risque d'avoir à payer plusieurs dizaines de millions d'euros" pour le dédommagement des coûts d'intervention des différents services concernés, a prévenu Christophe Marx, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.